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ges sont à la hauteur des exploits qu’ils racontent : La vie héroïque de Guynemer ; La jeunesse nouvelle ; Trois tombes ; La chanson de Vaux-Douaumont (deux volumes).


Henri de Bornier (1825-1901), littérateur et poète, qui a publié des pièces de théâtre en vers (La fille de Roland ; France d’abord) et des romans parmi lesquels on lira : Comment on devient belle ; Le jeu des vertus ; Louise de Vanvert et surtout La lézardière.

Dans son discours de réception à l’Académie, M. Rostand lui a reproché « d’avoir joué d’une flûte exagérément parthénienne et d’avoir composé des ouvrages un peu trop Rostopchine », comme si le respect de la morale constituait pour un écrivain une infériorité… N’est-ce pas plutôt une gloire pour de Bornier, d’avoir pu adresser à sa fille cette strophe touchante :


Jamais, d’une lèvre flétrie
Je n’outrageai, pas même un jour,
La liberté, Dieu, la patrie,
L’art sévère et le chaste amour !


Mme  B. de Buxy, née dans le Jura, en 1863, a témoigné des qualités sérieuses dans des livres que de bons critiques ont discernés, et qui généralement peuvent être lus par tout le monde : Les filles du médecin (très bien) ; Une jeune belle-mère (jeu de tennis et puis… patriotique) ; Le grillon du manoir (jolis détails) ; La vocation de Béatrice (bien observé) ; Mademoiselle ; Le mystère du Froid-Pignon ; La femme du docteur Austin ; Le second mariage (les faux calculs qui amènent le divorce et les malheurs du second mariage) ; La villa du cœur en peine ; M. le maître de Chatelmont ; Noces de neige (souffrances d’une héroïne) ; Veuve de quinze ans (elle croit son mari mort, elle le retrouve) ; Le mari de la veuve (suite du précédent, le mari est réellement mort ! ; etc.) ; La mystérieuse aurore (fort compliqué ; très convenable) ; La marguerite des mar-