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médiocre et surtout très peu chrétien. Il excelle à soutenir l’intérêt par des intrigues bien menées et des situations dramatiques.

Systématiquement, il est neutre au point de vue religieux ; occasionnellement, il hérisse ses histoires de tirades inutiles contre la religion et les religieux.

Parmi ses 100 volumes, nous citons pour cette série : La bête du Gévaudan (émouvant, quelques mots contre les moines) ; Le douanier de mer ; Le dernier irlandais ; Le séquestré ; L’étang de Pressigny ; Les Houilleurs de Polignies ; Val d’Andorre ; La mine d’or ; Le sac de la Ramée ; Fleur de Bohême ; L’œil de diamant.

Pour tous : En route pour le Tonkin ; Les naufragés de Marie-Élisabeth ; Louisette de Plougastel.

Pour les enfants : Aventures de Martin Frispoulet ; L’enfant des bois ; La petite Chaillou ; Les petits écoliers ; L’expérience de grand’papa.


William Black, romancier anglais (1841-1898). Ses œuvres ont eu et parfois charmé un public nombreux : elles mettent en scène de braves gens tranquilles, vivant dans des milieux à la Dickens. Nous citons pour cette série : Anna Béresford ; Sabina Zembra.


Henry Bordeaux (Thonon, 1870), critique, écrivain de revues, romancier de talent, fervent admirateur de la tradition, peintre passionné de la nature. Membre de l’Académie française.

Parmi ses œuvres, nous réserverions aux grandes personnes : Vies intimes (l’auteur qui excelle à analyser les sentiments féminins, ouvre la correspondance amoureuse de certaines nobles et gentes dames des trois derniers siècles, nous introduit dans leur logis parfumé et nous fait de la psychologie très fine) ; Amour en fuite (suivi de L’honnête femme et du Paon blanc, trois nouvelles très passionnées) ; La voie sans retour ;