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dats et il s’est senti attiré surtout vers ceux pour qui le visage de la patrie se confond avec la figure d’un champ. Il les a racontés dans Récits du temps de la guerre ; Aujourd’hui et demain ; Pages religieuses.


Le marquis Charles-Albert Costa de Beauregard, (1835-1909), descendant d’une ancienne famille italienne. Membre de l’Académie française.

Outre des ouvrages historiques très sérieusement documentés : La jeunesse du roi Charles-Albert ; Les dernières années du roi Charles-Albert (tous deux pour grandes personnes) ; Mémoires d’un royaliste (sous la Révolution, pour tous) ; Un homme d’autrefois ; etc., il a édité un recueil de récits intitulé Courtes pages, que nous plaçons ici, surtout à cause de l’histoire d’un « vannée » ; Prédestinée (jolie bluette, pour tous) ; Amours de saintes.


'Currer Bell, de son vrai nom Mistress Charlotte Brontë, la plus célèbre des trois sœurs-auteurs de ce nom (1821-1855). Dès sa quinzième année, sa plume commença à courir et elle ne s’arrêta qu’après avoir écrit une masse énorme d’ouvrages, remarquables par la vigueur du style et l’analyse pénétrante du cœur féminin. Jane Eyre ou Mémoires d’une institutrice, qui eut un succès prodigieux ; Shirley ; Villette ; etc., ne doivent être lus cependant qu’avec circonspection.


Thérèse Bentzon, alias Mme  Blanc (1840-1897). Les origines de cette charmante femme de lettres expliquent beaucoup son œuvre. Son père était M. de Salms, ministre de Wurtemberg ; sa mère était française, et sa grand-mère dont elle a repris le nom de Bentzon, était danoise. On retrouve dans les écrits de Mme Blanc le caractère réfléchi qu’elle tenait de l’hérédité allemande, la vivacité française et la douceur septentrionale. Elle a vulgarisé en France les romanciers anglais et américains ; elle a publié dans la Revue des Deux--