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témoin de la guerre d’Afrique (gros succès de librairie) ; Le final de Nonna ; Le scandale (qui fit grand bruit, pas pour la jeunesse) ; La prodigue. L’enfant à la boule, son chef-d’œuvre, convient aux jeunes gens, ainsi que le précédent et peut-être les autres.


Danielle d’Arthez, de son vrai nom Mme  Mathilde Gautier (Tinchebray, 1862), a publié L’angoisse d’aimer (!) et montré, au moins dans Aux jours d’épreuve, qu’elle n’est pas très favorable à l’éducation chrétienne. Ses autres romans : Arlette ; La femme de mon fils ; Lutter pour vivre ; Mlle High-Life ; Les races qui meurent ne sont pas très religieux. Nous les classons ici avec Le roi du blé ; La fin du rêve (le cœur et l’argent) ; Le flot qui monte (l’anarchie et ses remèdes).


Gabriel d’Azambuja (Marseille, 1869), avocat, un des rédacteurs les plus aimés de La Croix (Diégo) rédacteur en chef de La Science sociale.

Comme romancier, il doit figurer en bonne place, parmi les vaillants écrivains qui, faisant de la littérature un apostolat, ont déjà creusé un profond sillon et semé de bon froment pour les âmes… Puissent L’Abdication ; Trois dots ; Entre cousins ; Un chassé-croisé, produire d’abondantes récoltes dans le champ de l’éducation sociale !


Émile Baumann (Lyon, 1868), romancier catholique dont les quelques ouvrages sont tous « informés » de christianisme : L’immolé, histoire d’une âme qui se dégage des passions, les dompte, et après deux chutes, s’élève vers les hauteurs de la vie intérieure ; La fosse aux lions, livre pittoresque et sain qui met en opposition un père vicieux et ivrogne et son fils dévoué aux bonnes œuvres ; Trois villes saintes, récit d’un pèlerinage de l’auteur à Ars en Dombes, à Saint Jacques de Compostelle et au Mont Saint-Michel, pages attachantes et colorées ; Le baptême de Pauline Ardel, histoire d’une