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se relève par la musique, brillante apologie de la liturgie, pages satiriques. Les routes de Gascogne sont de charmants croquis et des contes à peu près pour tous.


Charles Proudhon, romancier dont nous connaissons seulement les ouvrages suivants : Apaisement (histoire d’une jeune fille blessée au cœur) ; Marie de Saint-Genans (une petite provinciale dans un milieu taré) ; Claudine (plus chaste que celle de Willy).


Pierre de Querlon, de son vrai nom Pierre des Gachons, né à Valençay, dans le Berry, mort en 1904.

Au point de vue moral, tous ses romans occupent une bonne place parmi les œuvres de passion et de sentiment, où l’art prime la vertu, sans toutefois la supprimer. Nous citons : Les tablettes romaines ; La liaison fâcheuse ; Les joues d’Hélène ; La princesse à l’aventure ; Les amours de Leucippe et de Clitophon ; Le manoir de la petite Livia ; Céline fille des Champs ; etc…


Henri Rabusson, né à Paris en 1850, l’un des auteurs favoris de l’ancienne Revue des Deux-Mondes, romancier mondain qui aime à dépeindre la société du highlife où l’on s’amuse et l’on pose. Il a écrit avec distinction et n’est tombé qu’accidentellement dans le dévergondage.

Malheureusement, comme la plupart des romanciers de cette qualité, les Tinseau, Droz, Halévy, Gyp, etc., il ignore et laisse ignorer la vraie bonne société qui est, avec le peuple travailleur, l’honneur de notre France, pour se cantonner dans la société légère où l’on est considéré comme vertueux quand on s’amuse conformément aux lois de la bienséance : L’épousée (se tue après la cérémonie pour rester fidèle à un amour antérieur) ; Griffes roses (d’une femme très libertine) ; Hostilité conjugale (aux yeux de l’auteur, c’est une nécessité. Quel pessimisme ! quel marivaudage aussi !) :