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fine et sont vibrants de passion. Saint-Exupère-les-Châsses convient à tous.


Alfred Poizat, né en 1863. Il s'est révélé bon critique littéraire dans les Poètes chrétiens, et romancier distingué dans Avila des saints (quatre nouvelles ayant pour sujet le sentiment religieux) ; Pervers sentimental ; La dame aux lévriers (romans honnêtes et mondains où résonne très haut la guitare d'amour).

Depuis, il est entré avec éclat dans la renommée avec Le cyclope, drame en vers ; Électre, tragédie adaptée de Sophocle ; et une série de drames chrétiens qui contribueront à anoblir l'art dramatique de notre époque.


Mme  Jean Pommerol (Sens, 1869), voyageuse et femme de lettres, polyglotte, polygraphe et… polymathique. Elle a vécu durant 4 ans au milieu des Arabes du Sahara et elle a consigné ses observations dans des ouvrages dont profitent les érudits : Une femme chez les sahariennes ; L'haleine du désert ; Chez ceux qui guettent ; Le cas du lieutenant Sigmarie ; Un fruit et puis un autre fruit (conte oriental fort passionné).


Ponson du Terrail (Pierre Alexis, vicomte) (1829-1871), romancier d'une imagination extraordinaire. Il publia dans les journaux, des feuilletons sombres, invraisemblables, pleins d’intrigues imprévues et dans lesquels on trouve, paraît-il, des phrases comme celle-ci : « La main de cet homme était froide comme celle d’un serpent ». Son Rocambole, en plusieurs parties, a joui d'une vogue immense.


Léon-René Delmas de Pont-Jest (1830-1904), ancien marin à qui l'on doit un grand nombre de romans : Le procès des Thugs publié dans le Petit Journal et qui passionna la France entière ; La jeunesse d'un gentil-