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Cet « habile homme » s’est vu tout à coup dépouillé de son auréole par la main impitoyable de Jules Lemaître qui vit dans ses romans de la « triple essence de banalité ».

Quoi qu’il en soit de cette querelle entre la critique et le vulgaire, beaucoup reconnaissent que les livres d’Ohnet, solidement construits, mettent en scène, avec une réelle puissance, le monde de l’argent, l’industrie, l’aristocratie de race, et les lieux communs dramatiques de l’amour, et de plus qu’ils valent bien les romans de Delpit, de Mary, etc., au point de vue moral comme au point de vue littéraire.

Georges Ohnet a publié plus récemment des romans historiques : Pour tuer Bonaparte ; La serre de l’aigle.


Maurice des Ombiaux, romancier belge, né en 1868. Il s’est consacré à la peinture des mœurs populaires du Hainaut. Il est principalement apprécié dans son pays pour Mes Tonnelles ; Tètes de houille ; Mihien d’Avène ; Contes d’entre Sambre et Meuse ; Le Maugré ; Les manches de lustrine.


Paul Perret (1830-1905), écrivain d’une fécondité extraordinaire, qui pendant 50 ans, n’a cessé de produire des romans et des ouvrages historiques. Nous citons : L’âme murée (faux et irréligieux) ; Les demi-mariages (contre le divorce) ; Le mariage en poste (intéressante histoire d’une ingénue, mariée malgré elle) ; Sœur Sainte Agnès (belles pages, quelques mots contre les couvents) ; Manette André (sous la Terreur, immoral et irréligieux) ; Thérèse Vaubecourt (très passionné) ; Un ménage moderne (peu intéressant) ; Les bourgeois de campagne ; Les derniers rêveurs (ceux qui croient qu’on peut être heureux en épousant une fille sans dot) ; La duchesse Jean ; Antigone ; La maison littéraire (pour tous).


Mme Georges de Peyrebrune, nom de jeune fille de