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célèbre par une réclame originale rappelant le chien d’Alcibiade.

Ses trois romans : Le mauvais désir (étude de la jalousie chez un luxurieux) ; La carrière d’André Tourelle (le jeune homme sans volonté, un être de veulerie et de chair) ; L’associée (thèse morale, détails suspects, scepticisme) lancés à grand fracas de publicité ont été très diversement appréciés… ; « ils ne sont intéressants, dit Ernest-Charles, qu’à cause qu’ils créent une assez considérable circulation d’argent. » Cependant…


Pierre Ninous (Jeanne-Thérèse, dame Roussen, connue sous le nom de), née en 1845. Dirigea avec son second mari, M. Roussen, un domaine destiné à recevoir des enfants assistés. Elle écrit des romans-feuilletons qu’elle signe Paul d’Aigremont ; mais, dit Charles Le Goffic, quel rapport, je vous prie, entre un écrivain et Pierre Ninous ?


Jules Noriac, pseudonyme et anagramme de Claude-Jules Cairon (1827-1882). A publié des nouvelles, des causeries, des pièces de théâtre et des cocasseries plus ou moins « rosses ». Le 101e régiment peut être lu à peu près par tout le monde.


Georges Ohnet (Georges Hénot dit), (1848-1918), célèbre romancier.

Il fut salué à ses débuts comme un maître, et ses œuvres obtinrent un succès triomphal : Le Maître de forges eut 250 éditions ; Serge Panine (couronné par l’Académie), en eut 150 ; La comtesse Sarah (roman faux, sabré, névrosiaque) ; Lise Fleuron ; La grande Marnière ; Les dômes de Croix-Mort, en eurent à peu près autant. Ses 33 volumes rangés pour la plupart sous le titre général de « Batailles de la Vie », sont de fait « merveilleusement adaptés au goût, à l’éducation, à l’esprit de son public spécial composé d’illettrés qui aspirent à la littérature ».