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Atlantes (roman d’aventures sanglantes et d’amour passionné, dont l’action se passe chez ce peuple héroïque) ; Trilby (féerie en un acte en vers).

Nous relevons dans le bagage personnel du premier de ces auteurs : Regina (mœurs des gens de théâtre assez proprement décrites) ; L’Amirale (très peu moral) ; L’affaire du Malpel (roman judiciaire) ; Amour sans nom (sujet risqué, joliment traité, amoral).

Et dans celui du second, directeur de la Nouvelle Revue : Gaucher Myriam (œuvre anti-religieuse) ; Le puits des âmes (la Turquie).


Maurice Maindron (1857-1911), gendre du poète de Hérédia, voyageur, archéologue, naturaliste et romancier. On lui doit des romans historiques richement documentés où palpitent les vices du XVIe siècle (Saint-Cendre ; M. Clérambon ; Ce bon Monsieur de Veragues, Hommes et choses du vieux temps, L’incomparable Florimond) ; des récits de voyage ; Les chasseurs d’oiseaux de paradis (pour tous) ; Dans l’Inde du Sud ; et enfin L’arbre de science (éreintement du Muséeum et des savants) ; La gardienne de l’idole noire (audacieux et dangereux).


Mlle  Georges Maldague, née en 1867, femme-auteur qui a décrit, dans une multitude de feuilletons, la vie des humbles et des malheureux. Elle débuta dans les lettres à 18 ans, sous le patronage de Léon Cladel, et depuis n’a cessé de produire, spécialement pour les lecteurs du Petit Parisien, des romans populaires dont la portée morale est encore inférieure au mérite littéraire.


Jules Mary, romancier et auteur dramatique, né en 1851, a fait des romans d’aventures et d’intrigues, dont plusieurs renferment des pages réalistes ou malsaines : Un coup de revolver (un adultère pour com-