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il est inoffensif pour une tête saine, mais sur mainte imagination féminine, l’effet produit doit être terrible.


Fernand Lafargue (1857-1904). Son roman le plus célèbre Les ouailles de l’abbé Fargeas, couronné par l’Académie, représente le monde ecclésiastique sous un jour trop bourgeois. Les autres sont tantôt passionnés, tantôt scabreux, à l’exception de La fille des vagues, qui peut être lu par tous.


Lafcadio Hearn (1850-1904), romancier anglais, né dans l’île grecque de Leucade et qui trouva au Japon sa véritable patrie.

Ses ouvrages furent introduits en, France par Marc Logé et traduits durant ces dernières années. Ils sont puisés dans les légendes du Japon et décrivent le mystérieux tragique en des pages étranges, parfois scabreuses et teintées de bouddhisme.


Jules de La Madelène (1820-1859), a publié des romans et des nouvelles, parmi lesquels nous citons : Le marquis de Saffras, où il décrit excellemment les mœurs méridionales, et qui peut être lu par les jeunes gens sérieux.


Joseph-Henri Collet, baron de La Madelène, frère du précédent (1825-1887) a publié au Figaro des types parisiens et, outre des articles de critique littéraire et artistique, quelques romans mondains : Silex (ridiculise les dévotes et la vraie piété).


Le comte Léonce de Larmandie, né en 1851, romancier, philosophe, poète, dramaturge, auteur puissant et fécond, 44 volumes.

Ses romans d’histoire contemporaine sont de violents pamphlets. Les autres sont généralement voluptueux : les intentions de l’auteur peuvent être très bonnes, mais, en littérature, les plus fortes démonstrations et les ses