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sacrés à l’étude des hallucinés et des fous) ; et enfin les romans mondains, types de littérature cruelle : Flirt (histoire d’un adultère… décent) ; Peints par eux-mêmes (escroquerie, avortement, chantage, suicide, amours effrénées ; mais la face est sauvée, car la douairière n’a rien vu ni rien compris ; L’armature (puissance de l’argent, qui en honnête homme érige un scélérat).


Ernest d’Hervilly (1839-1911). Dessinateur au chemin de fer du Nord, il changea d’écritoire pour varier ses plaisirs et composa des poésies, des comédies et une quantité de récits : Contes pour les grandes personnes, etc…


Ernest Hoffmann (1726-1822), magistrat allemand, chef d’orchestre et surtout écrivain.

C’est, dit-on, sous l’influence fantastique de l’alcool et des passions désordonnées que son imagination enfanta ces contes étranges et délirants auxquels il doit sa célébrité. Quoi qu’il en soit, ils sont uniques en littérature.

« La poésie d’Hoffmann, disait Henri Heine, est une maladie. Ces maladies-là sont contagieuses. » C’est pourquoi la lecture d’Hoffmann ne saurait être recommandée ; elle provoqua chez Wagner adolescent des accès d’hallucination et de mysticisme morbide, et elle peut encore exercer sur les jeunes gens une action très dissolvante. Les amateurs de tératologie seront suffisamment édifiés en lisant Contes fantastiques ; Contes, récits et nouvelles (chez Garnier).


Gustave Hue (Paris, 1873) a étudié d’abord dans quelques romans, la mission de la femme : Avocate (contre le féminisme, un peu de réalisme) ; L’utile amie (qui se fait l’entraîneuse d’un homme de lettres ; vilain monsieur, vilaine amie, vilain livre). Depuis, il a publié Le Petit faune (histoire horrible d’une horrible créa-