Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/181

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Léon Gozlan (1803-1866), fit du cabotage, du journalisme, du théâtre et des romans. Il reste de cet écrivain pétillant d’esprit, ingénieux et très coloré : La pluie et le beau temps, et Une tempête dans un verre d’eau (bluettes) ; Les émotions de Polydore Marasquin ; Aristide Froissart ; La main cachée ; La dernière sœur grise (risqué, irrespectueux pour la religion).


Constant Guéroult (1814-1882), a écrit des pièces de théâtre et de nombreux romans populaires parmi lesquels nous citons : La bande à Fifi Vollard, fantaisie désopilante qui peut être lue par tout le monde ; La bande Graaft.


Émile Guillaumin (Ygrande, Allier, 1869), cultivateur, écrivain rustique qui a décrit, dans ses poésies et ses tableaux, les mœurs des champs. La vie d’un simple, au témoignage d’une revue catholique, sur la haine du riche et du prêtre. Les tableaux champêtres, d’après nature, peuvent plaire aux jeunes gens moins friands d’idéal que de réalisme sobre et choisi. Près du sol ; Rose et sa parisienne (les nourrices de l’Assistance publique) sont d’un terre à terre qui désarme toute critique.


Gyp (Sybille-Gabrielle-Marie-Antoinette de Riquetti Mirabeau, comtesse de Martel de Janville, très connue dans les lettres sous le pseudonyme de). Née dans le Morbihan en 1850, arrière-petite-nièce du grand Mirabeau, elle est aujourd’hui devenue, par ses croquis mondains, publiés pour la plupart dans La Vie Parisienne, un des oracles favoris ou plutôt la coqueluche de la société frivole qu’elle « blague ».

Ses 50 ou 60 volumes décrivent le grand monde, la vie de château, de plage, de salon, de cercle, de boudoir, avec leurs élégances, leurs vices et leurs impudeurs, dans un style badin, gouailleur, mordant, « argot ». même, où percent souvent le mépris et le bon sens. Ses