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d’Italie) ; L’autre noir (allusions obscures à Victor Hugo) ; Suzanne (roman de l’inceste, faux, bizarre, où l’auteur combat la science et prend parti pour la foi) ; La France en alarmes ; Germes et poussières ; Hœrés ; Le pays des Parlementaires ; Les Kamtchatka (satire du snobisme) ; Les Morticoles (satire réaliste des médecins, tableau répugnant des mœurs de la haute société) ; Le voyage de Shakespeare (haute fantaisie) ; Le partage de l’enfant (victime du divorce) ; Les primaires (le mot restera et le livre aussi) ; La lutte, roman d’une guérison (sans négliger la médecine, il faut recourir à l’hygiène de l’âme et à la foi chrétienne) ; Les deux étreintes (peu intéressant, pages voluptueuses) ; La mésentente (roman de mœurs conjugales) ; Le lit de Procuste (contre la critique tatillonne) ; Ceux qui montent (ce sont ceux qui s’éloignent d’une république athée pour monter vers la liberté monarchique ; ne convient pas à tous) ; La fausse étoile (l’étouffement d’un héros par les politiciens de la démocratie).

Les meilleures œuvres de Léon Daudet sont nées depuis quelques années. Directeur d’un grand journal de combat auquel il donne chaque jour un article qui met ses adversaires en fureur, il a publié sans se lasser un roman (Dans la lumière, pas pour tous) ; une étude psychologique (L’hérédo) ; des Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux de 1880 à 1905 (4 séries) ; et surtout des livres, relatifs à la guerre, d’une clairvoyance et d’une vigueur remarquables : L’avant-guerre ; La vermine du monde ; Hors du joug allemand ; etc…


Lucien-Alphonse Daudet, peintre, fils de l’auteur des Tartarin, né en 1883. Il a abordé le roman en 1908 et il a successivement publié : Le chemin mort (sans portée, sans leçon) ; La fourmilière (étude d’âme bien