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Mme  Louise Compain a publié des romans fort étudiés : L’opprobre (d’une fille-mère qui finalement est épousée par un sauveur que n’effrayent pas les préjugés) ; L’un vers l’autre (théories d’une indépendante sur le mariage) ; L’amour de Claire (une femme écrivain qui tombe dans le désordre).

En 1919, elle a adressé « à toutes les âmes religieuses » un appel en faveur de la théosophie !


Charles De Coster (1827-1879), écrivain belge qui utilisa, dans différents récits, sa connaissance approfondie de la littérature du moyen-âge : La légende et les aventures d’Ulenspiegel et de Lamme Goedzack, roman épique sur des personnages fabuleux, populaires en Belgique ; Contes Brabançons, etc. Ces deux livres ne conviennent pas à la jeunesse.


Pierre de Coulevain, de son vrai nom Mlle  Favre, morte en 1913.

Elle a fourni d’abord des romans à l’américaine : Noblesse américaine ; Ève victorieuse, satire virulente de la femme américaine, pécore égoïste, sensuelle et dépravée ; Sur la branche, autobiographie d’une française malheureuse en ménage, qui plante tout là, voyage à l’américaine d’hôtel en hôtel, et, tout en cheminant, admire spécialement la théosophie et le boudhisme.

Depuis, elle a conquis la célébrité par L’Île inconnue (l’Angleterre). Dans cet ouvrage, comme dans les précédents et dans Au cœur de la vie, elle se révèle charmante causeuse, mais très mauvaise philosophe.

Le roman merveilleux est plus répréhensible encore : c’est un véritable pamphlet, aussi perfide qu’odieux, dirigé contre la religion catholique. Il a été mis à l’index en 1915.


Léopold Courouble (Bruxelles, 1863), l’humoriste de la Belgique. Les cadets de Brabant ; La famille