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son chef-d’œuvre, publié d’abord sous le pseudonyme de P. Albane.


Jean Carol, de son nom Gabriel Laffaille (Toulouse, 1848), voyageur, littérateur et critique d’art. Romans satiriques : L’honneur est sauf ; La bataille d’Hennepont, etc. Récits de voyages saisissants : Les deux routes du Caucase ; Chez les Hovas ; Au pays rouge ; Le bagne de la Nouvelle-Calédonie.


Adolphe Chénevière (1855-1917), érudit et critique qui contribua à la vogue d’Ibsen en France. Comme romancier il a donné des ouvrages de psychologie féminine et l’honnête Jacques l’intrépide.


Victor Cherbuliez (1829-1899). Littérateur suisse, naturalisé français en 1880, calviniste, académicien. Pendant de longues années, il donna à la Revue des Deux Mondes, sous le pseudonyme de Valbert, des chroniques littéraires et politiques remarquables : la plupart ont été réunies en volumes et sont à lire.

Ses romans amusants, publiés dans cette même revue, ont fait les délices de tous les esprits gourmets, par leur élégance littéraire et leur extrême ténuité d’analyse ; ils étudient préférablement les Slaves et les Polonais, des femmes troublantes également passionnées, pour le bien et pour le mal, des jeunes filles avancées ; ils ne dénotent guère d’autre souci que celui d’amuser. Louis Veuillot (Odeurs de Paris, page 396), a remarqué en Cherbuliez, un goût particulier pour les fous, les irréligieux, les maudits, les caractères outrés et bizarres, et il le trouve plutôt hostile à la vertu et aux âmes vertueuses. Nous ajoutons qu’il est parfois sournoisement impie ou franchement voltairien.

Les personnes réfléchies, mûries et suffisamment munies d’instruction religieuse, choisiront parmi les livres suivants : Les aventures de Ladislas Bolski (scène scabreuse à la fin) ; La vocation du comte