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Mon régiment russe ; Papa Félix ; Monsieur Pierre (glorifie le métier militaire).


Arvède Barine, de son vrai nom Mme  Charles Vincens (1840-1908), femme de lettres, d’origine russe.

Ses récits, ses contes et ses fantaisies : Princesses et grandes dames ; Portraits de femmes ; Essais et fantaisies ; Bourgeois et gens de peu, ont un charme infini. Leur naturel, leur grâce et leur finesse extrême qui touche sans jamais appuyer, font penser aux lettres de Mme de Sévigné.

Ses œuvres historiques : La jeunesse de la grande Mademoiselle ; Louis XIV et la grande Mademoiselle ; son roman Névrosés ; ses biographies (Mme de Carlyle ; Mme Gœthe ; Saint François d’Assise) sont dans le même ton et offrent le même mérite littéraire.

Au point de vue moral, tous ces livres contiennent, à côté de quelques passages trop réalistes pour la jeunesse, des considérations renanistes très accusées.


Philibert Audebrand (1815-1906), polygraphe dont la plume fertile a brossé un nombre incalculable de chroniques et s’est essayée dans tous les genres. Tout le monde peut lire : Un petit-fils de Robinson ; Voyages et aventures autour du monde de Robert Kergorieu.


Maxime Audouin, pseudonyme d’Eugène Delacroix, qui signe aussi Jean Pouliguen, né en 1858. Romans dramatiques, sentimentaux et historiques ; nouvelles et contes souvent reproduits par des journaux de nuances diverses.


Léon Barracand, poète et romancier, né à Romans en 1844. Il se flatte d’éprouver un vif sentiment religieux ; mais il est parfois agnostique, souvent stendhalien et voluptueux.

La belle Madame Lenain (se corrompt pendant que son mari le député s’enrichit par des moyens peu scru-