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que ses romans : Un adultère (immoral) ; Marie (réaliste, mais honnête et intéressant) ; L’impossible pardon (une fiancée qui faute avec un autre, tue sa mère et aime son mari. Ce n’est qu’en mourant que la malheureuse obtient son pardon) ; L’inassouvie, etc…


Alberich-Chabrol, pseudonyme de Mme  Marie Aubéry, morte en 1915. Romancière sentimentale dont l’Académie a couronné l’Offensive (lui, refuse de l’aimer ; elle, se place comme cuisinière chez lui). Les ouvrages suivants : L’orgueilleuse beauté (une jeune fille éprise de son moi déconcerte son fiancé ; celui-ci épouse la sœur de l’orgueilleuse) ; Part à deux ; L’amour fait peur ; Plus fort que la peur, et surtout Au plus digne, sont des idylles charmantes et frivoles, pour jeunes femmes neurasthéniques.

Le flambeau est trop leste dans la thèse qu’il soutient ; La chair de ma chair, malgré l’intention morale qui semble l’avoir inspiré, renferme des allusions brutales et prêche des chimères qui en rendent la lecture dangereuse. Enfin, La Maison des dames, qui dépeint la vie des étudiantes au quartier latin, manque d’inspiration chrétienne et formule même certains propos sympathiques au divorce.


Henri d’Alméras, né en 1861, ancien professeur de lycée. Pamphlétaire ardent, il dirigea ses attaques contre l’Université (Fabrique de pions ; Alma mater), contre les « républicoquins », (Le citoyen Machavoine).

Plus récemment, il a publié une série d’ouvrages intitulée : Les Romans de l’histoire ; Cagliostro ; Les chemins rouges ; Le Demi-monde sous la Terreur ; Les Dévotes de Robespierre ; Fabre d’Églantine.


René d’Anjou, de son nom de famille Mme  Gouraud d’Ablancourt (Angers, 1845). Romans patriotiques (Cœurs de France, etc.) ; romans très passionnés