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l’Académie. Les Amants de Pise est une idylle qui finit en drame ; elle est à la fois chaste et passionnée. Tout est singulier chez Péladan.

« J’aurais peur pour ma raison de vivre avec de pareils livres », dit Charles Le Goffic (Les romanciers d’aujourd’hui, page 286). Un jeune homme sérieux qui aurait cependant la témérité ou plutôt le courage de les lire, devrait craindre en outre pour sa foi et pour ses mœurs. Les lecteurs expérimentés trouveront dans certains de ces ouvrages un écrivain ardent qui peint avec abondance les vices de notre civilisation pour les flétrir.


Benito Perez Galdos, né en 1845, romancier espagnol, que le caractère de son œuvre et sa manière ont fait comparer à Dickens et Erckmann-Chatrian. Ses œuvres sont avant tout des instruments de propagande anticléricale. Il a attaché son nom à Electra, drame antireligieux dont la représentation a naguère excité tant de haines et de troubles. Il est mort chrétiennement en 1920.


Camille Pert, de son nom véritable Louise-Hortense Rougeul, née Grille, romancière à thèses.

Ses romans très hardis roulent sur les questions sociales, ou la psychologie conjugale ; ils défendent, au nom de la morale- indépendante, les droits de la femme.


Charles-Louis Philippe (1874-1909). Œuvres galantes et licencieuses, d’un style étrange, obscur et difforme.


Alexandre Pouchkine (1799-1837), poète et romancier russe, disciple de Byron, dont les mœurs révolutionnaires et licencieuses ont eu, en leur temps, chez les Russes, un succès considérable. Tout le monde peut lire, dit-on, La fille du capitaine


Marcel Prévost, né en 1862 à Paris, fils d’un sous-