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Georges Fontaine de Bonnerive. Né à Oullens en 1855. Romancier et poète.

Le logis ; Enfants des Rues ; La Trempe ; Sur les têtes blondes ; Ceux qui partent ; Coqs de France et les ouvrages édités chez Mame, sont des livres honnêtes, véritables perles littéraires. Ses récits et nouvelles, pour la plupart militaires, sont fort mêlés. Les autres, et surtout ses trois romans de mœurs antiques, sont voluptueux ou dangereux au point de vue moral.


René Maizeroy, pseudonyme du Baron Toussaint (1856-1918). D’abord officier, composa des romans et des nouvelles très nombreuses où il peint de la manière la plus lascive et dans un langage « élégamment obscène et innocemment corrompu », les mœurs de la vie parisienne.


Hector Malet (1830-1907). S’occupa d’abord de critique et se consacra ensuite au roman. Ses œuvres, lancées par M. Taine, ne sont guère plus morales que celles de Balzac auxquelles elles ressemblent par la langue, la variété des situations et les habiles intrigues.

Romain Kalbris ; Sans famille, qui eut un immense succès, sont les seuls de ses soixante volumes que tout le monde puisse lire, avec Pages choisies.

Nous citons pour les grandes personnes : Une bonne affaire (quelques mots seulement contre les pensionnats chrétiens et le mariage religieux) ; Rose Pompon ; La petite sœur (intéressant, quelques pages libres) ; Paulette (quelques descriptions hardies des désordres conjugaux) ; Marichette (thèse sérieuse sur la recherche de la paternité, détails scabreux) ; Micheline (adultère, puis scènes attendrissantes) ; Le lieutenant Bonnet (l’officier pauvre) ; Mariage riche (recueil de nouvelles) ; En famille.


Georges Mareschal de Bièvre, mort en 1920. Romancier dont les œuvres ne figurent qu’au petit mar-