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le débutant

demander : « Vous avez visité ces pays merveilleux ? — Non, mais je connais leur histoire. — Alors, que pensez-vous des femmes à Cuba ? — Polisson ! » Et le voilà parti, furieux, idiot. Demandez-en des nouvelles à Mirot, qui assistait à la conversation.

La libre américaine, que cette histoire avait beaucoup amusée, apercevant le jeune homme dans la foule des habits noirs, s’exclama :

— Il vient de ce côté… Oh ! mais il n’est pas seul. Il est avec la nièce de cet homme qui mange beaucoup.

Paul Mirot, un peu pâle, voulut dire un mot à ses amis, en passant, mais Germaine, qui l’avait complètement accaparé, l’entraîna vers le buffet où ils se trouvèrent face à face avec Blaise Pistache. Le secrétaire de la rédaction au Populiste, fit un assez bon accueil au jeune homme, pour ne pas froisser sa nièce. Il se permit cependant quelques recommandations dont cette enfant gâtée se moqua lorsqu’elle se perdit de nouveau dans la vaste salle, après avoir grignoté quelque chose, au bras de Paul qu’elle emmenait à la recherche d’un coin discret de salon. Le gros homme, en les regardant s’éloigner, se soulagea d’un mot familier :

Déplorable ! Déplorable ! Et il se remit à boire et à manger sans plus se soucier de personne.

Germaine Pistache avait en tête, une idée qui domi-

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