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partir du premier Zoroastre, et non ce premier Zoroastre lui-même, comme les Grecs le supposaient et comme j’imagine que trop souvent bien des Parsîs modernes sont enclins à le croire. Le Zoroastre d’Aristote était donc le septième dans la lignée de ces Maîtres qui vinrent ranimer et renforcer la doctrine alors qu’elle tombait et qu’elle menaçait d’être renversée. Plus tard encore il y eut un autre Zoroastre (environ 4000 ans av. J.-C.), qui ranima une seconde fois l’ancienne doctrine, répéta une fois encore les vérités essentielles, les émettant une fois de plus au nom de l’autorité divine avec l’aide de ce feu sacré, symbole de la Divinité, qui est, en réalité, la voix même de cette Divinité. En étudiant cette succession de prophètes, nous voyons que c’est de cette ancienne religion qu’est venue ce qu’on appelle la « grande science », la « Magie » chaldéenne. Nous nous rendons compte que les mages de l’antiquité étaient les prêtres de cette ancienne religion en même temps qu’ils renseignaient à des disciples, et, — s’il m’est permis d’étonner un instant les esprits modernes, — j’ajouterai que lorsqu’il y a plus de 20.000 ans, le sage Chaldéen, debout sur le toit de son observatoire, mar-