ceux en qui réside l’Esprit divin — et il réside en tous — ne peut être exclu de l’amour universel de Dieu. Mais les hommes objectent : l’enseignement des religions diffère. L’une dit : suivez ce chemin ; l’autre dit : suivez celui-là ; l’une dit : Marchez dans cette voie ; l’autre dit : Marchez dans la voie que je vous indique. — Ne faisons-nous pas de même ? Vous désirez aller à Adyar. Vous venez de Ceylan, de Trichinopolis, de Madoura. Vous vous avancez vers le Nord et si quelqu’un vous demande : « Quel chemin faut-il prendre pour aller à Adyar ? » vous répondrez : « allez au Nord. » Un homme vient de Bénarès ou d’Allahabâd et vous demande : « Quel chemin faut-il prendre pour aller à Adyar ? » vous répondrez : « allez au Sud. » Contradiction flagrante, il n’y a pas de doute. Si un homme venant de Bombay vous demande : « Quel chemin faut-il prendre pour aller à Adyar ? » vous répondrez : « allez à l’Est » — et s’il vient de la Birmanie : « allez à l’Ouest. » La contradiction est manifeste. Ah ! c’est que Dieu est au centre et que nous sommes tous sur la circonférence ; nous venons des points les plus divers, mais le cercle n’a qu’un centre — et c’est Dieu lui-même. Il nous a placés en
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