Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/430

Cette page a été validée par deux contributeurs.

une étiquette ; cet homme est un théosophe et celui-là n’en est pas un. C’est par là que notre ignorance corrompt le message des grandes individualités, que notre arrogance et notre prétention rapetissent la grandeur de leur Vérité. Que peut être la Sagesse Divine, sinon cette vérité qui comprend tout, à savoir que, comme Dieu est un et indivisible, de même sa sagesse embrasse tout ? C’est à ce corps tout entier de Sagesse Divine, dont nous ne connaissons qu’une lettre ou deux, à peine une syllabe, certainement pas un mot entier, qu’appartient réellement le nom de théosophie. Nous appelons nos fragments du même nom.

Les Maîtres divins de l’humanité, ce groupe merveilleux d’hommes qui se sont élevés à la perfection et qui ont aimé leurs semblables jusqu’à ne pas vouloir les abandonner, mais sont restés parmi eux pour les guider et les aider, pour hâter l’évolution de l’humanité, ces Maîtres ont entre les mains la Sagesse Divine et le précieux héritage de la race. Ils délèguent l’un d’entre eux, un Manou ; celui-ci forme une race, lui donne un gouvernement, une religion exotérique et le sens interne, mystique, du fragment de vérité qu’Il apporte. Ils délèguent un Zarathustra qui se dirige