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Depuis que j’ai obtenu la compagnie du bien,
Il n’a plus existé d’ennemi, ni d’étranger, j’ai fait la paix avec tous.

(Gourou, V, Kanara).

Tous les êtres sont à lui, il appartient à tous les êtres.
Qui pouvons-nous insulter (à qui pouvons-nous dire qu’il est bas ?) S’il y avait un autre (nous pourrions agir ainsi).

(Gourou, III, A’sa).

Arrêtons-nous un moment sur cette pensée que, s’il n’y a qu’un Moi dans toutes choses, où y a-t-il place pour la haine ? S’il n’y a qu’un Hari en tout ce qui existe, où est la place du mépris ? S’il y avait plus d’un Être, si l’Un n’était pas sans second, alors l’homme pourrait être différent de l’homme et se quereller avec son frère ; mais si le même Dieu habite dans tous les cœurs, si le même Moi anime tous les vivants, où trouver place pour la haine et le mépris ? Il n’y a que l’Un en toutes choses.

Ô Nânak ! répétons Soham, Hamsa ; en répétant cela, les trois mondes sont absorbés en Lui.

(Gourou, I, Var Maru).