C’est à la suite de cela que, pour encourager ses disciples, le Gourou publia le dernier texte sacré des Sikhs, le Livre du dixième roi, ou Gourou Dashwen Pâdshâhi, le complément de l’A’di Grantha Saheb.
Nous arrivons à la fin. Il est attaqué par un Pathân, qui se dispute avec lui sur une question commerciale, une bêtise, mais l’homme menace sa vice et le guerrier le frappe. L’homme tombe mort. Les fils de cet homme arrivent ; il leur parle avec bonté et bienveillance ; se souvenant de l’assassinat de son propre père, il plaint les fils qu’il a fait orphelins ; il les prend à son service, leur accorde sa confiance et lorsqu’il sait son temps venu, une étrange scène se produit. Il parle à l’un des fils du devoir de vengeance, de l’obligation de tuer le meurtrier d’un parent jusqu’à ce qu’il excite le jeune homme à lui asséner le coup mortel. Pour sauver l’assassin de la colère de ses disciples, le Gourou déclare que l’étranger n’a fait que venger son père et qu’il doit s’en aller librement. Puis il ordonne aux siens de suivre les Écritures, leur recommande d’être fidèles aux Khâlsâ, et meurt.
Après qu’il a disparu, il n’y a plus de maître ; mais, comme je l’ai dit, ce qui fait autorité c’est