soient un en nous,… Moi en eux et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un[1].
Voilà la déclaration de l’unité entre l’homme et Dieu. Voilà, en outre, la proclamation que fait cette religion de la nature divine de l’homme et de sa réunion future avec le Père, de qui il semble momentanément séparé, tant qu’il habite un corps charnel. Si nous examinons, en outre, la doctrine, telle que nous la trouvons dans les écrits de saint Paul, tout ceci devient de plus en plus clair à mesure que nous avançons ; nous voyons, en effet, l’apôtre employer le terme de « Christ » comme un nom mystique désignant le principe de l’âme développé chez l’homme, le fils du père (esprit) : « Mes chers enfants, pour qui je ressens de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous[2]. » Le Christ ne doit pas seulement être un homme extérieur à ses disciples. Il doit se former comme l’enfant dans le sein maternel, dans le cœur de chacun de ses disciples. Et ce Christ, qui doit se former