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ni, en revanche, sa persistance dans son originelle pureté au sein des écoles ésotériques. J’en ai dit assez sur les préceptes de Bouddha lui-même pour établir la thèse que je défends, à savoir l’identité de doctrine et de discipline à la fois dans l’Hindouisme et le Bouddhisme et pour légitimer mon plaidoyer, qui tend à faire régner l’amour et l’amitié entre les deux religions du peuple hindou, lesquelles font la gloire de la race hindoue. La doctrine du Bouddha, du Puissant, de l’Illuminé, qui, le premier d’entre les humains, franchit l’échelon de l’état de Bouddha ; c’est la doctrine antique proclamée à nouveau. Trop souvent la haine et la division règnent entre l’Hindouisme et le Bouddhisme ; le soupçon, le doute, l’antagonisme ont creusé un gouffre entre ces deux grandes religions et les hommes ne veulent point essayer, ni d’un côté ni de l’autre, de le couvrir d’un pont. Cependant, dans les deux religions, les Maîtres sont membres de la même Confrérie ; les disciples, qu’ils appartiennent à l’une ou à l’autre d’entre elles, marchent vers la même Confrérie ; il n’y a pas de différence entre le Maître hindou et le Maître bouddhiste, car tous deux enseignent les mêmes vérités es-