Page:Berzelius Bref 7.djvu/78

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VII.

Didot, Firmin frères, éditeurs-libraires à Paris. Les lettres sont des années 1828—1833 et montrent de la manière la plus claire les difficultés que Berzelius avait à surmonter pour faire paraître ses ouvrages en langues étrangères.




I. Berzelius à Didot frères.
[Automne 1828.]

J'eus l'honneur de recevoir à Berlin, au mois de septembre passé, une lettre de M. Berthier60, dans laquelle il me communiqua votre proposition de faire publier à Paris une traduction de mes Éléments de Chimie. Vous vous êtes, sans doute, attendu à recevoir plus tôt ma réponse. La raison du retard a été d’abord la difficulté de rien faire avec réflexion pendant que j'étais en voyage, et ensuite, après mon retour vers la fin du mois d'octobre, j'ai voulu, pour éviter trop de correspondance inutile, envoyer en même temps assez de manuscrit pour que le travail puisse marcher sans interruption.

Je renvoie avec remerciments l'engagement soussigné, avec les stipulations duquel je suis très content. Il n'y a que la première condition contre laquelle j'aurais des objections à faire, c'est qu'il est impossible pour moi de revoir la traduction de M. Jourdan sans qu'elle soit envoyée en Suède, ce qui retarderait chaque partie envoyée d'au moins deux mois, c'est-à-dire 3 semaines pour aller, 3 semaines pour revenir