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XXII.

Pelouze, Théophile Jules (1807—1867), professeur de chimie à l’École polytechnique de Paris. De tous les chimistes français, après la mort de Dulong, celui avec lequel Berzelius eut les rapports les plus amicaux et qui fut son fidèle champion dans sa lutte contre Dumas. Leur correspondance (1833—1839) se rattache en grande partie à cette querelle.




I. Berzelius à Pelouze.
Décembre 1833.

Monsieur,

Nos amis communs, MM. Magnus et Wöhler, m’ont envoyé de votre part quelques préparations chimiques, tels que du tannin, de l’asparagine, de l’acide lactique et du phosphovinate de baryte, que vous leur aviez remis à cette fin lors de leur visite à Paris, cet automne. Je suis très sensible à cette marque de bienveillance de votre part, et je vous prie d’en recevoir mes remercîments sincères. — Je profite de l’occasion de l’envoi d’un manuscrit à MM. Didot pour vous offrir en retour une petite quantité de vanadiate d’ammoniaque en vous priant d’excuser que la quantité en soit si peu considérable, mais après en avoir envoyé à plusieurs de mes amis, c’est la seule portion qui m’en soit restée.

Mais il y a encore une chose sur laquelle il me faut faire