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XVI.

Jourdan, A. J. L., médecin français, connu surtout comme assez mauvais traducteur du Traité de chimie de Berzelius.




I. Jourdan à Berzelius.
Paris, le 15 novembre [1828].

Monsieur,

Vous m’aviez fait espérer, il y a plusieurs mois, que je recevrais de vous, avant votre départ pour Berlin152, quelques-unes des additions dont vous vous proposez d’enrichir votre Traité de chimie. IL paraît que vos occupations vous en ont empêché. J’espère qu’elles vous permettront maintenant de songer à cette affaire. Si nous avions vos additions, nous serions en mesure d’imprimer rapidement et de faire paraître sous peu la chimie minérale au moins, qui est terminée à très peu de chose près.

Je joins ci-contre un essai de nomenclature que j’ai concerté avec M. Magnus153, mais que nous soumettons à votre décision. Veuillez nous renvoyer les feuilles mêmes qui le contiennent, avec vos observations.

Quel titre voulez-vous qu’on donne au livre, car Lehrbuch ne peut se traduire en français. Il faudra, je crois, opter entre Manuel et Traité, C’est encore à vous à décider sur ce point.