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votre premier ouvrage ; car ce journal que je recevais ne nous parvient plus que très irrégulièrement, ainsi que tous les livres étrangers. J’ai aussitôt donné cette seconde partie à traduire pour qu’on la plaçât après les suites que j’avais reçues auparavant, en avertissant par une note de la place qu’elle doit occuper dans votre ouvrage : quand cette partie sera imprimée, je la ferai suivre de celle que vous m’avez envoyée en dernier lieu. J’espère que tout cela sera expédié plus tôt que vous ne le croyez. M. Böcker avait remis avant son départ un errata que vous aurez trouvé dans le cahier des Annales, je crois, du mois d’août.

Quelque soin que l’on ait pris, il se sera sûrement glissé des erreurs ou vous trouverez à propos de faire quelques corrections ; il serait à propos, lorsque l’impression sera achevée, que vous prissiez vous-même la peine de faire un errata général.

Votre article sur la nomenclature a été imprimé le mois dernier dans le Journal de Physique, et quoique j’aie revu deux fois les épreuves, il se sera sans doute glissé des fautes ; car on imprime fort incorrectement dans ce journal.

Je vous avais écrit que j’avais reçu pour vous 49 fr 50 c ; j’ai reçu depuis 163 fr., en sorte que j’ai à votre disposition 212 fr 50 c ; je paye la moitié de la rétribution ordinaire pour la traduction de Gilbert et l’autre moitié sera réservé pour vous.

Je me flatte toujours, Monsieur, que vous n’avez pas renoncé à votre voyage de Paris.

M. Gay-Lussac n’a pas reçu votre lettre ou du moins il ne l’avait pas reçue, il y a cinq jours. Les discussions seront plus faciles de vive voix que par écrit. Agréez, Monsieur, ma haute considération et le dévouement sincère avec lequel j’ai l’honneur d’être,

Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur
Berthollet.

10 9bre 1811.