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à la porte de Paris, et nous pourrons y aller tous les jours qui vous conviendront ; vous verrez chez moi nos principaux chimistes et vous aurez un laboratoire à votre service.

Je me rends à Paris au 13 décembre jusqu’aux premiers jours de février : mon appartement de Paris est trop petit pour que je puisse vous y recevoir : pendant cet intervalle, il faudra vous loger en particulier.

Vous trouverez en moi un ami sincère (permettez-moi de prendre ce titre), qui rendra une justice éclatante à vos découvertes ; mais qui disputera un peu sur les principes de philosophie chimique ; agréez le sincère dévouement avec lequel j’ai l’honneur d’être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Berthollet.

14 octobre 1811.






13. Berthollet à Berzelius.
10 novembre 1811.

Monsieur,

Aussitôt que j’ai reçu votre lettre du 22 7bre, je me suis adressé à des imprimeurs pour tâcher d’exécuter l’impression que vous m’avez proposée ; mais le commerce de librairie se trouve dans ce moment dans un embarras qui empêche les libraires de se livrer à aucune entreprise. Ils ne se chargent que des livres élémentaires dont ils espèrent d’obtenir la vente pour l’instruction. J’avais d’ailleurs livré tout ce que vous m’aviez envoyé jusques là : la partie dont vous vouliez réformer une note était déjà imprimée : je renvoie donc la correction de cette note pour la fin de la suite qui précédera la traduction de Gilbert.

Je n’ai pu avoir que depuis quelques jours le n:o du Journal de Physique de Gilbert où se trouve la seconde partie de