Page:Bertrand - Mémoires historiques et physiques sur les tremblemens de terre.djvu/325

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

valle

en intervalle, animé par de nouvelles imflammations, ou par une simple chaleur, quels progrés ne doit-il pas faire ? Quels effets ne peut-il pas produire ? Quelle rapidité ne peut-il pas acquerir ? On ne doit donc pas être surpris que la terre tremble, mais qu’elle subsiste pour répéter la phrase de Séneque.

Confirmation de ces idées.

Tout ce que dit Ulloa, pour rendre raison des fréquens tremblemens de terre du Perou, confirme notre explication. On voit qu’il envisage aussi les mines pyriteuses & l’air comme les moyens, dont la nature se sert pour propager les secousses. « On doit, dit-il, se figurer deux sortes de Volcans, les uns contraints ou génés, & les autres dilatés. Ceux-là seront là, où dans un petit espace il y a une grande quantité de matière inflammable, & ceux-ci là, où une certaine quantité de matière se trouve répanduë dans un espace large. Les prémiers sont propres à être contenus dans le

sein