Page:Bertrand - Mémoires historiques et physiques sur les tremblemens de terre.djvu/287

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rent

plus terribles encore au Pérou, sur une étenduë de 300 lieuës[1] : Plaines & montagnes, tout fut bouleversé. A la Jamaïque les montagnes furent renversées en 1692. Il y a un grand lac, où étoit une haute montagne. Toute l’isle bouleversée s’est abaissée d’un pié. C’est par ces secousses que des Presqu’isles ont été arrachées, ou séparées, du Continent. Des isles se sont formées ; des montagnes se sont élevées par de pareils efforts. Sur la fin de 7bre de l’année 1538 une montagne fut formée près de Pouzzol. Portius a décrit cet évènement[2]. C’est un monceau de cen-
dres,


Non minus mirum ostentum & nostra cognovit ætas, anno Neronis Principis supremo, sicut in rebus ejus exposuimus, pratis oleisque, intercedente via publica, in contrarias sedes transgressis, in agro Marrucino, prædiis Vectii Marcelli equitis Romani, res Neronis procurantis.


  1. Voyages de l’Amérique par Don Ant. de Ulloa T. I. 2e Part. Lib. I. C VII. Furnerius Hydrog. Lib. XV. C. XVIII, p. 538.
  2. Sim. Port. Epist. de conflagrat. agri Pu-
    teo-