même tems que leurs effets ne viennent que de la violente percussion de l’air, qui est agité avec impétuosité, & chassé de la place qu’il occupe, de sorte que toute la colonne d’air, qui a un poids considérable, produit des effets surprenans sur les corps qu’elle rencontre ».
La chaleur dilate l’air. Boyle prouve par nombre d’expériences curieuses que les particules de froid condensent l’air, en s’introduisant dans ses pores, & que les particules de chaleur le dilatent, en s’insinuant dans les pores de ce fluide léger. La moindre chaleur suffit pour produire une prompte dilatation. Une expérience bien aisée le prouve. Un papier allumé jetté dans une cuvette en dilate l’air, en sorte qu’il en reste très-peu.
Mesure de cette dilatation. On s’est efforcé par diverses expériences de mesurer cette dilatation, & ces efforts n’ont pas été tout à fait infructueux. Boyle a mis sur les voyes & les Physiciens, qui l’ont suivi, sont perve-