nature changeante, la lumière qui réside en lui comme dans sa source doit subsister dans son intégrité et son éclat, sans jamais souffrir de déclin. » Galilée se borne à prouver que les taches s’engendrent et se dissolvent continuellement comme les nuages au-dessus de nos têtes, et que ceux-ci, si la terre était lumineuse, pourraient arrêter les rayons et produire, pour un observateur éloigné, des apparences à peu près semblables. Fabricius, dans l’ouvrage publié en 1611 à Wittemberg, était arrivé aux mêmes conclusions. Il admet la rotation du soleil, dont le mouvement des taches est la preuve. L’importante découverte lui appartient donc sans contestation possible ; mais Képler l’avait devinée, et Galilée, sans la publier, l’avait faite à la même époque, vraisemblablement même quelques mois plus tôt.
De retour à Florence et sans abandonner l’astronomie, Galilée s’occupa, à la demande du grand-duc, de la question, déjà traitée par Archimède, de l’équilibre des corps flottants. Dans l’ouvrage