ment, et démontrait la stérilité du principe, en révélant des discordances auxquelles il fallait laborieusement remédier par des complications nouvelles, sans jamais pouvoir amener l’œuvre à une perfection toujours et vainement poursuivie.
L’immuable régularité du mouvement des étoiles ne fut pas même soustraite à cette loi. Par la comparaison attentive d’observations minutieuses, continuées pendant plusieurs siècles, Hipparque, dont c’est l’une des plus grandes découvertes, constata un mouvement lent et régulier qui lui sembla commun à toutes, et qui déplaçant l’axe du monde, et par suite l’équateur, produit la rétrogradation ou précession des équinoxes qui, sensible à peine dans un siècle, s’accomplit dans 26,000 ans. Il fallut admettre une sphère nouvelle embrassant celle des étoiles et l’entraînant avec soi dans la rotation lente et régulière, pour déranger à la longue l’uniformité du mouvement diurne.
Tous ces systèmes, il est inutile de le dire, n’avaient aucun des caractères qui imposent nos théo-