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CHAPITRE VII
PAROLES AVANT LA BATAILLE
La troisième et la quatrième compagnie attendaient derrière la lisière d’un petit bois. Le silence était aussi profond que la nuit. Mais on dormait mal : à l’aube on devait donner l’assaut. L’ennemi était là, à douze cents mètres, sur la crête : on n’en était séparé que par un terrain vallonné et par un ruisseau que tenaient, aux avant-postes, les deux premières compagnies, formant la première division.
Peu à peu pourtant, le sommeil invincible avait gagné les hommes. Beaucoup seraient tués dans quelques heures. Il le savaient. Ils dormaient.