Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1895.pdf/107

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vaire, noire dans la jaune auréole des vitraux.

Encore, — si ce n’était a minuit, — l’heure blasonnée de dragons et de diables ! — que le gnome qui se soûle de l’huile de ma lampe !

Si ce n’était que la nourrice qui berce avec un chant monotone, dans la cuirasse de mon père, un petit enfant mort-né !

Si ce n’était que le squelette du lansquenet emprisonné dans la boiserie, et heurtant du front, du coude et du genou !

Si ce n’était que mon aïeul qui descend en pied de son cadre vermoulu, et trempe son gantelet dans l’eau bénite du bénitier !

Mais c’est Scarbo qui me mord au cou,