Page:Bertin - École des arts et métiers mise à la portée de la jeunesse, tome 1, 1813.pdf/143

Cette page a été validée par deux contributeurs.

autant de risques que celles de ses propres sujets. Les autres rues passent aussi pour avoir été fort malpropres, pleines d’ornières et de trous, et aussi incommodes pour les gens de pied que pour les gens à cheval. C’est à raison de ces inconvéniens que Henri V consacra deux navires du port de vingt tonneaux chacun à apporter des pierres pour paver les rues. Il paraît que c’est depuis cette époque que Londres a été pavé, par degrés et à mesure que ses différens quartiers devinrent plus peuplés. Smithfield n’a été pavé qu’en 1614.