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mens. En courant elle tient ses ailes comme des bras, dans une agitation continuelle qui correspond exactement avec les mouvemens de ses jambes ; enfin, lorsqu’elle est épuisée de fatigue, elle se décide à se cacher ; elle se couvre en conséquence la tête de sable ou l’enfonce dans le premier buisson qu’elle rencontre, et là elle attend patiemment que ses ennemis la prennent. Les chasseurs évitent toujours de tuer leur proie, parce que les plumes que l’on arrache à l’autruche pendant qu’elle est en vie sont celles qui ont le plus de prix ; celles