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des Arabes, qu’ils dressent leurs meilleurs coursiers à la chasse de cet oiseau.

Les chasseurs viennent au rendez-vous dans les plaines, montés sur d’excellens chevaux barbes, et amènent des lévriers. L’autruche lancée court avec la plus grande rapidité ; poursuivie de plus près, elle prend un pas lent, comme si elle ne se défiait pas du danger dont elle est menacée, ou qu’elle fût sûre d’échapper ; elle fait ensuite des détours si brusques qu’il faut être un excellent cavalier pour la suivre dans tous ses mouve-