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CHAPITRE PRÉLIMINAIRE

de la mensuration, en mocliflant chez le sujet assis la position relative des cuisses et du bassin.

16. — Le tabouret mobile pour pied, T, à la forme d’un tronc de pyramide quadrangulaire. L’évasement de sa base offre ainsi une assise inébranlable au sujet qui doit monter dessus d’une seule jambe (Fig. 7 du frontispice).

Pour faciliter l’exécution de ce mouvement, la planche rectangulaire de dessus porte l’empreinte d’un pied gauche dessinée en traits rouges.

Ce tabouret sert également de siège au sujet durant la mensuration des diamètres de la tête et de l’oreille (Fig. 4, 5 et 6 du frontispice).

17. — L’introduction assez récente de la table-tréteau, M, de 1 m. 10 de haut, a eu cette conséquence importante de diminuer de plus de moitié l’étendue des erreurs dont la mensuration de la coudée était entachée antérieurement, du temps où on y procédait à l’aide d’une table de hauteur ordinaire.

Une poignée, P, fixée sur la traverse supérieure, offre un point d’appui au sujet pendant la mensuration du pied (Fig. 7 du frontispice). Une tablette inférieure sert à déposer les outils entre deux mensurations. En dessous se trouve un tiroir pour les ranger après la séance.

Par analogie avec les dispositions indiquées pour le tabouret de pied, l’emplacement exact de la coudée est indiqué sur l’entablement supérieur de la table au moyen d’une esquisse en peinture rouge tracée le long du bord qui porte la poignée, à égale distance des deux petits côtés de la table (voir Pl. 29).

IV.

Destination et installation des instruments non métalliques et accessoires de mensuration

18. — Ces instruments et outils accessoires sont au nombre de six. On peut se les procurer facilement dans le commerce et, au besoin, les faire fabriquer sans avoir recours aux marchands spéciaux d’instruments anthropométriques.

Ce sont : 1° Une feuille de papier quadrillée[1] graduée par centimètres, à partir de 1 mètre jusqu’à 2 mètres, pour la mensuration de l’envergure ;

2° Un mètre rigide en bois de charme de 1 centimètre environ d’é-


  1. On trouve chez tous les papetiers (et notamment chez Lepage, éditeur à Paris) des feuilles de papier d’un mètre de long, quadrillées en bleu, de millimètre en millimètre. Les traits qui séparent les centimètres sont un peu plus forts, et ceux des décimètres encore plus accentués.

    Une feuille de ce genre numérotée à la main, ou mieux au moyen de caractères à jour, fait parfaitement l’affaire. Pour rendre les traits centimétriques plus visibles, les recouvrir d’un trait noir assez fin, dont on doublera l’épaisseur à chaque cinquième centimètre. Un trait de force bordé de deux filets séparera les dizaines de centimètres.