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XLVI
INTRODUCTION

Fig. 6. — Schéma
Fig. 6. — Schéma

Fig. 6. — Schéma indiquant, par la convergence des lignes vers l’axe central horizontal, le rapprochement progressif des nuances de la périphérie de l’iris à mesure que la pigmentation augmente.

Cette idée de rapprochement, de resserrement progressif a été traduite schématiquement ci-contre au moyen d’un faisceau de lignes qui, d’abord très divergentes, se rapprochent insensiblement jusqu’à se fusionner. Les embranchements du tiers supérieur de ce graphique représentent idéalement les yeux azurés, ceux du tiers inférieur les yeux ardoisés, et le tiers du milieu les yeux à périphérie intermédiaire entre l’azur et l’ardoise. Enfin le cône à axe horizontal ainsi formé est coupé verticalement en autant de tranches que la progression pigmentaire reconnaît de classes, c’est-à-dire en sept, et l’intervalle de chaque coupe est ménagé de telle sorte que la surface délimitée soit proportionnelle au nombre d’iris observés en France pour chacune de ces catégories.

Fig. 7. — Diagramme des nuances de l’iris
Fig. 7. — Diagramme des nuances de l’iris

Fig. 7. — Diagramme des nuances de l’iris indiquant, par la hauteur proportionnelle des colonnes, la fréquence relative de chacune de nos sept catégories.

Le même phénomène ressort également de l’examen de la planche chromotypographique de l’iris annexée à l’Album.

Il y appert à première vue que les yeux des groupes 5, 6 et 7 présentent entre eux beaucoup plus d’analogies que ceux des classes 1, 2 et 3 ; mais cette planche, qui consacre à chaque catégorie un même nombre de spécimens, ne donne aucune idée de la fréquence relative