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2e PARTIE. — RENSEIGNEMENTS DESCRIPTIFS

effacée, intermédiaire ou accentuée suivant l’épaisseur et la saillie plus ou moins arrondie que présente cette élévation[1].

70. — La branche KM, dite médiane ou originelle de l’anthélix, est rarement caractéristique. — Voir aux particularités, page 76, § 96, les cas à signaler.

Fig. 29. — La forme du pli inférieur est décelée sur ces figures par la direction de la petite bande d’ombre projeté par la tige directrice.
Fig. 29. — La forme du pli inférieur est décelée sur ces figures par la direction de la petite bande d’ombre projeté par la tige directrice.
Fig. 29. — La forme du pli inférieur est décelée sur ces figures par la direction de la petite bande d’ombre projeté par la tige directrice.

No 1 — la tige est contiguë à l’ombre projetée sur le bord de l’oreille et en est séparée par un millimètre de blanc sur le pli interne (ombre et pli à forme cave).

No 2 — L’ombre est projetée en droite ligne sur les deux parties parallèlement et tout contre la tige directrice (ombre et pli à forme intermédiaire).

No 3 — la tige touche l’ombre sur le pli interne et s’en sépare brusquement sur la bordure externe (ombre et pli à forme convexe),

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71. — FORME GÉNÉRALE. — La sériation des qualificatifs ci-joints répond suffisamment aux besoins de la description :

triangulaire — ovale — ronde.
rectangulaire

72. — Les formes triangulaire et rectangulaire sont placées dans cette énumération, l’une au-dessus de l’autre pour indiquer qu’elles peuvent facilement être confondues, soit l’une avec l’autre, soit avec leur contiguë, la forme ovale, celle qu’on rencontre le plus fréquemment.

73. — Il est évident que l’indication de la forme générale de l’oreille ne saurait être qu’une conséquence plus ou moins directe des variations morphologiques déjà signalées. C’est ainsi que la forme triangulaire résulte généralement de la présence d’un lobe descendant combiné, ou avec la bordure aplatie, ou avec le contour supéro-postérieur d’équerre dont il sera parlé plus loin. Pourtant la présence concomitante de ces qualificatifs (lobe descendant et contour équerre) ne saurait être regardée comme impliquant nécessairement la forme si caractéristique de triangulaire, de sorte que la mention de cette dernière sera toujours un complément d’indication utile. De

  1. On notera, au moyen d’un renvoi aux particularités, les cas assez rares où le pli supérieur se bifurque lui-même en deux ou trois branches.