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IV
MARGUERITE DE KERONARD
Poésie de Charles Le Goffic.
Une chanson vient d’être écrite — En dialecte léonard, — Une chanson sur Marguerite — De Keronard.
C’était la plus riche héritière — Qu’on connût chez nos paysans. — On l’a menée au cimetière — À vingt-deux ans.
— Margot, Margot, que je te gronde ! — Où sont passés ta lèvre en fleurs, — Tes fins cheveux, ta gorge ronde — Et tes couleurs ?
— C’est votre faute à vous ma mère. — On vous l’a dit et répété : — Rien n’est, hélas ! plus éphémère — Que la beauté.
À quoi me sert d’être jolie — Comme un fruit mûr en sa saison, — Si par vos ordres l’on m’oublie — À la maison ?