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LA TOUR DU TÉLÉGRAPHE

vre enfant épuisée, tout en nage, allait et venait sans cesse ; les poulies et les cordages n’obéissaient qu’avec peine à ses mains délicates, et elle continuait de crier d’une voix haletante :

Raymond, au secours !… Je n’en puis plus, mes bras fléchissent… Raymond, mon frère, au secours ! Mais elle ne recevait aucune réponse et elle voyait approcher le moment où ses forces, trahissant son courage, allaient l’abandonner tout à fait.