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Chapitre vi
n mangeait et on buvait sous les feuillages,
dans les jardins frémissants de
claires verdures et le long des tamaris
qui bordaient la mer. Partout des tables
étaient dressées que surchargeaient des
victuailles abondantes. Le soir pâle emportait à
l’Occident le parfum mourant des roses, tandis qu’à
la lueur fauve des flambeaux s’épaississait l’âcre
odeur du festin et des haleines.
C’était la dernière journée des panégyries, et tout le monde en voulait sa part. Les pauvres