Page:Bertheroy - Les Vierges de Syracuse.djvu/317

Cette page a été validée par deux contributeurs.
287
LES VIERGES DE SYRACUSE

cette apothéose. Mais l’enthousiasme se prolongea longtemps dans la nuit, sous la clarté bénigne des étoiles. Des chants harmonieux montaient dans la nue, jusqu’aux astres. Et les jeunes Victoires d’or ou d’ivoire, les jeunes Victoires ailées, toutes, toutes, au seuil des portiques, devant les maisons, devant les palais, sur les places, les jeunes Victoires ailées portaient à leur front de légères couronnes tressées de marjolaines et de souples feuillages d’anis.

Et, pour toujours, les Syracusains croyaient avoir recouvré la paix.