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Chapitre ii


ussitôt que Praxilla eut rejoint Dorcas dans la cité souterraine, elle l’entraîna vers le socle brisé d’une colonne où ils s’assirent côte à côte. Jamais l’hiérophantide n’avait paru aussi agitée sous ses voiles. Son cœur, en battant, dérangeait les plis de l’étoffe, comme un oiseau enfermé. Avant d’avoir repris haleine, elle se tourna vers l’ami qui l’écoutait, et lui dit d’une voix palpitante :

— Dorcas ! oh ! combien il me tardait de vous revoir, Dorcas !